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Trinidad – La gare ferroviaire

 Il faut bien une de mes photos en noir et blanc pour amener la suite. Nous avons tous l’impression d’avoir emprunté la « DeLorean » de retour vers le futur …Le temps semble s’être arrêté en 1900 où les  chemins de fer lancés à pleine allure ne        roulaient pas plus vite qu’un  escargot sur le dos d’une grenouille.


L’ancienne gare est maintenant désaffectée, il reste encore quelques locaux qui abritent de magnifiques et authentiques veilles locomotives et leurs wagons.  


 

 

Nous voila en un clin d’œil devenu le conducteur d’un engin du siècle dernier.

Mais ne croyais pas que ces petits bijoux ne font que de la figuration. Elles continues de fonctionner pour une ligne touristique qui dessert la vallée des moulins dans le sud de Trinidad.La vallée, de 40 km de longueur, située entre Trinidad et Sancti Spíritus est parsemée d’haciendas, de castels, de maisons d’esclaves et d’environ 75 sucreries en ruine.La vallée de Los Ingenios, d’une superficie de 225 km2 , est constituée des trois vallées de San Luis, Santa Rosa et Meyer. Elle est appelée ainsi à cause des ingenios, les sucreries qui fonctionnaient au XIXe siècle (plus de 50 en activité à son apogée) et où travaillèrent plus de 11 000 esclaves (chiffre en 1827).On peut visiter la vallée en train touristique sur un parcours d’environ 15 km. Autrefois tracté par une locomotive à vapeur, le train est maintenant attelé à une machine diesel. Le train touristique part de Trinidad, fait une halte d’une heure à Iznaga, et une halte d’une heure à une hacienda en fin de parcours. Il revient ensuite à Trinidad. Un service voyageur est également assuré en début de matinée et dessert toutes les haltes du trajet.La vallée est, avec Trinidad, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.En chemin il ne faut pas oublier de visiter La Torre Manaca à Iznaga, une tour de 45 m de hauteur et de sept étages, construite en 1816 qui servait à la surveillance des esclaves dans les champs de canne.Au pied de la tour, demeure une ancienne hacienda transformée en restaurant et animée par des artisans qui vous proposeront de belles nappes et vêtements faits à la main.

N’hésiter pas à visiter aussi la ville


Trinidad-Ville


 

 

Moi vous me reconnaissez ? n’est-ce pas.. quant à mon copain le guide, il s’appelle Michel, et avec lui on va découvrir toute la ville et connaitre aussi beaucoup de choses sur les traditions, le gouvernement et la vie locale des Cubains en général.

La ville a aujourd’hui retrouvé le lustre qui était le sien à l’époque de sa gloire, au milieu du XIXe siècle, quand un tiers de sucre national était produit dans la région. Devenue ville-musée, Trinidad a bénéficié de nombreuses rénovations à l’occasion de ses 500 ans célébrés en 2014, ce qui n’a heureusement pas entamé son charme et sa spontanéité. Vous passerez des heures délicieuses à flâner dans ses ruelles pavées (interdites aux voitures), bordées de maisons coloniales aux façade pastel et aux toits couverts de tuiles rouges.

Trinidad invite à prendre son temps, à s’assoir, à discuter, à l’image de ses 75 000 habitants qui, à la tombée du jour, aiment à bavarder en se balançant nonchalamment sur leurs fauteuils à bascule derrière les hautes rejas (« grille ») qui protègent leurs fenêtres toujours ouvertes.

L’infrastructure hôtelière a été volontairement limitée pour préserver le patrimoine architectural, mais de nombreuses casas particulares ont été aménagés dans les vastes demeures du centre historique au luxe décalé et peu onéreux, où d’antiques machines à aire conditionné soviétiques côtoient des patios fleuris et des lits en cuivre ouvragé du XVIIIe siècle.

Dans beaucoup d’autres pays, Trinidad, victime de la richesse de ses alentours, aurait succombé à l’accumulation des boutiques de souvenirs et à la profusion des restaurants « typiques » : rien de tel ici, où l’authenticité reste partout au rendez-vous – une chance qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur, en espérant que cela dure !

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Trinidad

Joyau colonial niché entre la montagne et la mer, Trinidad a été inscrite au patrimoine de l’humanité de l’Unesco en 1988 en compagnie du Valle de los Ingenios, après avoir été déclarée monument national dans les années 1950.


Notre Casa à Trinidad

Un super accueil dans la casa familiale de Magdalena (Calle Rosario N° 306e/Gloria y Gutierrez Tel 041 99 34 07) , une petite rue sans grand attrait, mais superbe Casa de ville tout confort avec une magnifique terrasse surplombant la ville. De plus Magdalena est ne excellente cuisinière et prépare des assiettes de langoustes  a la taille XXL.

Pascalou, encore un petit effort et tu sera sur la terrasse grand luxe pour faire une petite partie de Rummik

 

Et voila le voyage touche à sa fin, encore l’étape de retour vers la capitale et nous seront dans le vol de retour. En attendant il est temps de prendre congé de Magdalena .

 

Cienfuego

 

(Castillo de Jagua) La ville de Cienfuegos (172 000 hab.) a beau être l’un des principaux pôles industriels de Cuba, elle mérite amplement son surnom de Perla del Sur (« Perle du Sud »). Confortablement installée sur les rives de la Bahia de Jagua,  cette cité dynamique est l’une des plus accueillantes de Cuba.

Beaucoup d’air, d’espace, une ambiance marine , un tourisme encore discret et surtout une superbe baie de 88 km2 (la troisième du pays par son étendue),


Cienfuegos séduira en outre les amateurs d’architecture. Le paysage urbain du centre-ville, aux larges avenues rectilignes bordées d’édifices néoclassiques, est unique à Cuba. Il témoigne des influences françaises de cette cité fondée par des Bordelais.

 

 

 

 

 

 

A la fin du XIXe siècle, la ville prospère grâce à la canne à sucre et à l’activité de son port, desservi par le chemin de fer. Cette richesse se traduit par l’édification de nombreux bijoux d’architecture coloniale et néoclassique, notamment le Teatro Terry. De petits escaliers mènent à la sublime salle de spectacle, à laquelle les dommages des ans confèrent plus de charme encore. Trois étages de balcons soutenus par de fines colonnes la dominent.


Au cœur de la vielle ville : Parque Marti et ses environs 

Au   cœur de la ville, l’ancienne Plaza de Armas, encadrée de superbes édifices coloniaux et néoclassiques, est un trésor architectural. C’est là que fut fondée la ville en 1819. Au centre, une statue de José Marti (1906) en marbre de Carrare.

 

 

A l’est du Parque Marti débute le Bulevar, portion de l’Avenida 54 piétonne et commerçante, qui rassemble les principaux magasins en pesos convertibles de la ville. Le Bulevar débouche ensuite sur l’immense avenue du Paseo del Prado, aux deux contre-allées séparées par une esplanade très fréquentée. Bordé de restaurants, de commerces et d’élégantes façades néoclassiques.

Nous flânons aussi dans les nombreux petits parcs que compte le centre ville.


 

Allez, il est temps d’aller grignoter un petit quelque chose de frais par cette chaleur, surtout un resto avec une clim serait le bienvenu…


A voir au alentour absolument.

Jardin Botanico

Ce jardin botanique, le plus ancien et l’un des plus vastes (94 ha) de Cuba, mérite un détour. Créé en 1900 par l’éminent biologiste américain Edward Atkins, ce lieu unique au monde réunit la quasi-totalité de la flore tropicale et subtropicale de la planète, qui trouve ici, grâce à un microclimat très stable, des conditions idéales.

Parmi les points forts du jardin, une immense collection de palmiers riche de plus de 300 variétés, ainsi que 90 espèces de ficus, pas loin d’une trentaine de bambous, clic sur la bibliothèque pour en découvrir toute la richesse.

Il ne faut surtout pas partir sans visiter le parc des 130 espèces d’orchidées dont on pourra admirer les formes baroques.

Attention, il y a quelques pièges à éviter …

1- ne ramasse aucune écorce sans regarder de prés celle-ci au risque de ….

2- à l’approche d’un arbre méfie toi, là aussi « qui si frotte si pique »

Les meilleurs mois pour visiter le parc sont novembre à mai. A 22 km de Cienfuegos (pas de transports publics). En voiture prendre la route de Rancho Luna (av. 5 de Septiembre, vers l’est à l’entrée du Malecon). Continuer sur 10 km, après le cimetière Tomas Acea, jusqu’à la station service Cupet, traverser cette dernière puis prendre la route à l’arrière de la station sur 10 km jusqu’à un stop. Prendre à gauche, le jardin se trouve 2 km plus loin, sur la droite . Ouv. Lun.-sam. 9h30-17h30 – tarif 2017 2.5 cuc , guide 5 cuc (pour 2 pers.) Cafétéria et magasins au centre du parc.

Clic sur la boussole pour continuer le circuit.

 


 

Playa Larga-« La Laguna del Teroso »

 

Alors, tu veux savoir quel est l’animal qui hante les lieux et qui peux se retrouver dans ton assiette …

En tout cas une chose est sûr, il y en a qui font la grimace.

 

 

 

Clic sur la porte pour découvrir le met …

Située près du centre touristique de La Boca, la Laguna del Tesoro tirerait son nom d’une légende selon laquelle les Taïnos, poursuivis par les conquistadors espagnols, y auraient jeté des sacs remplis d’or. Ses 9 km2 d’eau douce constituent un véritable trésor regorgeant de poissons. Impossible de se rendre ici sans faire l’excursion en canot à moteur qui mène à Guamá, une série d’îlots sur l’un desquels est installée la reconstitution d’un village taïno.

Après quelques menues monnaies, nous voila à bord d’une petite embarcation en direction de la lagune où ce trouve le village indien reconstitué.


 

 

 

Nous débouchons au bout de 20 mn de petits canaux sur une vaste étendue d’eau douce, au loin nous commençons à apercevoir les rives du village.

Encore quelques tours d’hélice et Wapi pourra mettre « patte à terre ».

La « lagune du trésor » est un lac de 92 km2 entouré de mangroves, qui doit son nom à un hypothétique trésor que les Indiens y auraient jeté à l’arrivée des Espagnols. Un hôtel remarquable, la Villa Horizones Guama, la reconstitution d’un village taino et un petit musée gratuit consacré aux Amérindiens y on été aménagés sur une douzaine d’îlots.

En dehors du site indien il est possible de visiter la lagune sans séjourner dans l’hôtel, on manque alors l’essentiel de sa beauté, qui se révèle au coucher du soleil et au petit matin, quand les oiseaux sortent dans la lumière rasante. L’endroit devient alors magique. Accès par bateau au départ de La Boca, via un canal de 4 km (durée 45 mn environ) – tarif 12 cuc.

Voila une endroit magnifique , mais il nous reste encore beaucoup de chose à découvrir dans l’Île, reprenons le bateau pour regagner le parking du village.

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Playa Larga-La Péninsule De Zapata

 

Ici pas de place pour le tabac, les champs laissent pousser toutes sortes de légumes et fruit à perte de vue, les universités agricoles fleurissent. Cette région semble prospère et relativement riche, la main d’œuvre affut et les transports semblent un peu débordés alors le système « D » est le bienvenu …

À la fin des années 1980,il y a eu une crise alimentaire et énergétique sans précédent, et ça a été un électrochoc. Au début des années 1990, après l’effondrement du bloc soviétique, Cuba perd son principal partenaire commercial. Il faut imaginer un PIB qui en deux ans s’effondre de 38 %, c’est plus que ce qu’ont connu les Grecs au cours des dernières années.

Un choc, mais qui a permis l’émergence d’un mouvement tout à fait différent : il a fallu réintroduire de la diversité dans l’agriculture pour avoir plus d’autonomie, moins dépendante des importations de produits chimiques synthétiques. C’est le développement de l’agroécologie. Contrairement à une lente sensibilisation en Europe, il y a eu à Cuba l’urgente nécessité de se nourrir.
Cuba est donc un laboratoire pour le monde puisqu’on n’a jamais tenté une reconversion du système agricole à cette échelle.

Référence texte:

https://reporterre.net/Cuba-le-pays-ou-l-agroecologie-est-vraiment-appliquee

Maintenant direction la « Baie des Cochons », la route semble disparaitre au fur et à mesure que l’on avance pour faire place à une véritable piste pleine de poussière …

L’invasion de la Baie des Cochons : Sa simple évocation fait vibrer le cœur des patriotes cubains. Le 17 avril 1961, 1 400 mercenaires cubains anticastrictes (les mercenarios), entrainés et armés par la CIA, tentent de débarquer dans la fameuse baie des Cochons pour renverser le régime de Castro. Las, les agents de renseignements américains prennent les récifs coralliens pour des bancs d’algues, et les navires s’échouent lamentablement sous le feu nourri de quelques coucous de l’aviation cubaine. Les forces d’appui américaines se retirent après 72 h en abandonnant les mercenarios désemparés, qui seront par la suite échangés contre 53 millions de dollars en nourriture et en médicaments.

Large d’environ 10 km pour 20 km de longueur, la baie des Cochons se trouve à environ 30 km au sud de Jagüey Grande, 70 km à l’ouest de Cienfuegos et à 150 km au sud-est de la capitale de Cuba, La Havane. Un récif corallien s’étend à l’ouest de la baie et borde le marais de Zapata de la péninsule éponyme. Du côté oriental de la baie, des plages bordent des territoires de mangroves et des marécages. Les paysages sont à couper le souffle.

Houlà là, le temps change et je sens que l’on va prendre un bon paquet d’eau sur la tête… La preuve tous les crabes semblent regagner les abris de la forêt.

Il est temps de se mettre à l’abri dans un petit restaurant au bord de l’eau pour déguster la pêche locale, c’est-ce que l’on appelle un plat « directe du producteur au consommateur » Miam-miam ….


Il est temps de fermer les yeux dans notre casa popular des plus sommaire, il faut aimer la déco un peu vintage …


« Une biosphère exceptionnelle »

Finca Fiesta Campesina

une lagune d’eau salée abritant de nombreux espèces d’oiseaux, dont une importante colonie de flamants roses et surtout des ???  clic sur la boussole pour le découvrir

Sinon retour au circuit général

La route des Mogotes (piste, le visage du vrai Cuba)

 

Direction une petite piste qui passe par l’arrière du parc, ici le temps semble s’écouler au ralentis. les gens et les animaux vivent au rythme du soleil et du temps qui passe. Au lieu de faire de long texte je vous propose plutôt de surfer sur les galeries photos en cliquant dessus et de vous régaler comme nous.

Aller en avant ….


Clic sur chacune des boites …


Mural de la Prehistoria Cette fesque peinte sur la paroi du mogote Dos Hermanas est l’une des plus grandes au monde : 80 m de hauteur sur 120 m de largeur ! Un projet né au cours d’une visite de Fidel Castro en 1959 : évoquer l’évolution géologique et biologique de la région à la manière des peintures rupestres laissées par les premiers habitants des lieux. On y retrouve donc, de gauche à droite, les traits les plus marquants de l’histoire locale, des fossiles ammonites aux Indiens Guanahatabeyes en passant par les animaux préhistoriques caractéristiques de cette région. C’est un disciple cubain du célèbre peintre mexicain Diego Rivera, Leovigildo Gonzalez, qui exécuta les croquis et esquisses de l’œuvre fin 1959. On dit que des guajiros, qui n’avaient jamais touché un pinceau, réalisèrent la fresque sous les ordres du peintre muni d’un porte-voix. Le Mural de la Prehistoria fut achevé quatre ans plus tard.

 

 

Fabrica de Tabacos Francisco Donatien

 

Centre Historique : si les lieux officiels de visite se limitent à une manufacture de cigares, à une distillerie et à deux musées d’intérêt très secondaire, il fait bon flâner dans les rues de la ville, bordées d’édifices coloniaux et républicains aux peintures défraîchies et de modestes maisons villageoises. La Calle José Marti, commerçante et très animée en journée, ne manque pas d’allure. A l’angle de la Calle colon se dresse l’élégant Teatro Milanes, un théâtre à l’italienne de 500 places dont la structure en bois fut érigée en 1883 dans un style néoclassique très réussi.

Autres rues dignes d’intérêt : la Calle Maximo Gomez (juste au sud de José Marti), la Calle Gerardo Medina et la Calle Colon (perpendiculaires à José Marti).


Fabrica de Tabacos Francisco Donatien

Ce bel édifice du XIXe siècle au fronton bleu est une ancienne prison, où furent enfermés sous Batista des opposants politiques. Il abrite depuis 1961 une manufacture de tabac assez moderne, devenue un lieu très touristique. Et c’est là tout le problème : les groupes organisés s’y succèdent, et la visite (20 mn) se fait souvent à la queue leu leu, sans aucune explication puisqu’elle n’a parfois de guidée que le nom.

Juste le temps de prendre une photo dans l’atelier de confection des cigares (ou galera), de traverser les salles de contrôle de la qualité, de sélection des meilleures capes (la feuille extérieure du cigare, la plus précieuse), du tri des cigares par couleur, puis de la préparation des boites de cèdre.


Fabrica de Bebidas Guayabita del Pinar

Cette auguste fabrique fondée en 1892 produit une liqueur locale connue et appréciée dans tout Cuba : la Guayabita del Pinar.

L’ usine de boissons Casa Garay est une distillerie de rhum. Elle distille une boisson typique de la province faite avec une petite goyave qui n’est cultivée que dans les montagnes de Pinar del Río.

« Une recette à base de guayabita (variété de goyave), que l’on fait tout d’abord fermenter trente jours. On mélange ensuite le liquide avec du sucre et de l’alcool de canne à 96° avec une maturation d’une soixantaine de jours en fûts de chêne canadien. »

Cette liqueur, titrant plus de 40°, se décline en deux variétés : l’une douce et sucrée, l’autre plus sèche. La production reste artisanale. Tout le monde connaît la distillerie par le nom de son fondateur, Lucio Garay. Après un rapide coup d’œil aux installations, une dégustation est offerte. Bouteilles en vente sur place dans la boutique (fermée certains samedis). Pas cher et difficile à trouver ailleurs. Calle Isabel Rubio n° 189 e/Fernandez y Frank Pais. Ouv. Lun.-sam. 10h-17h, dim. 10h-13h tarif 1 cuc.

Las Terrasas

LAS TERRAZAS

Petite communauté rurale (env. 1 000 hab.) créée en 1971 et dédiée au développement durable, Las Terrazas se blottit au cœur des vallons luxuriants de la Sierra del Rosario. Déclarée réserve de biosphère par l’Unesco en 1985, cette dernière abrite 800 espèces de plantes, près de 35 % sont endémiques, ainsi qu’une grande variété d’oiseaux.

La communauté agricole de Las Terrazas fut fondée à l’origine pour reboiser une zone incendiée et surexploitée par l’homme jusqu’à la déforestation. En plus de cet objectif écologique, la communauté a misé sur un développement touristique de qualité. C’est incontestablement le meilleur endroit pour séjourner dans la région d’autant que Soroa, l’autre merveille naturelle de la Sierra, n’est qu’à une quinzaine de kilomètres.Ici sur le lac, on y pêche non pas à la canne à pêche mais à mains nues avec un masque, un tuba, un fil et un hameçon.

 

 

 

 

A quelques kilomètres il y a une ancienne plantation de café qu’il faut absolument visiter, mais attention elle n’est pas facile à trouver, il nous faudra faire un grand nombre de demi tour avant de trouver le petit chemin qui nous amènera sur le haut d’une petite colline.

Ruines des plantations de café. Elles abondent dans les collines des environs. Juste à droite après le poste de contrôle, une route monte vers la plantation Buena Vista,

De curieux arbres qui pèlent comme des touristes après une exposition prolongée au soleil,  jalonnent l’arrivée à la plantation.

Fondée au début du XIXe siècle par un officier français venu de La Nouvelle-Orléans et dont il ne reste que des vestiges : un ancien four à pain, un moulin à café reconstitué et les terrasses où l’on faisait sécher le café.


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De là-haut, belle vue sur les collines environnantes. En continuant le chemin qui remonte la plantation, on arrive à un point de vue d’où l’on aperçoit par beau temps la mer des Caraïbes (de 30 à 40 mn A/R). Sur place, vous trouverez dans l’ancienne demeure du maître des lieux, un restaurant ouvert à midi seulement.


Retour au bivouac bien mérité, notre « casa popular » va nous réserver une soirée inoubliable.

Située à quelques Km de Soroa, notre maison d’hôtes et ses habitants très sympathiques nous font visiter les lieux et nos chambres respectives pour certaine de taille monumentale. Le rêve pour faire une petite partie de Rummikub traditionnelle.

Profitons aussi de la proposition des propriétaires de nous faire le repas du soir, pour déboucher  une bouteille de vin locale … Est-ce le vin ? mais la soirée se finit dans l’allégresse générale.

 


Petit déjeuné le matin sur la terrasse pour se remettre de la veille.

Le propriétaire est très content de nous montrer sa moto dernier cri et Wapi semble très intéressé pour faire un petit tour…

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