Jour 15- sucrerie du Gol-Eruption


A la découverte des secrets de la fabrication du sucre…

 

 

 

 

 

Entrer dans l’univers sucré de la Sucrerie du Gol, c’est la promesse de ne plus jamais voir et goûter le sucre de tous les jours de la même façon ! suivez-moi à travers toutes les étapes de la fabrication. En premier nous sommes en milieu agro-alimentaire donc la tenue appropriée.


Passons aux choses sérieuses, dans un premier temps il faut couper la canne a sucre dans les champs , la plus parts d’entre eux sont à flanc de colline donc difficilement accessible.

Les agriculteurs sont confrontés à un problème majeur. Le manque de main d’œuvre pour couper la canne. En effet, chaque année le nombre de coupeurs de cannes diminue. La faute à des départs en retraite croissants et à un non renouvellement des générations dans ce métier souvent jugé « pénible ».

 


Usine du Gol – Rond point du Gol 97450  Saint-louis

 


Un cachalot est, sur l’île de La Réunion, un camion à remorque qui transporte un chargement de cannes à sucre entre les canneraies, les centres de réception, les balances et les usines sucrières.

Ce type de véhicule doit son nom à une coïncidence : deux véritables cachalots se sont échoués à Saint-Pierre le même jour que le renversement accidentel d’une remorque près de l’usine du Gol.

d’énormes machines vont triées , séparées, broyées les tonnes de canne à sucre déchargé par le ballet incessant des camions durant la période de coupe.


Cette 4 ème étape consiste à compresser le broyage afin d’en extraire le sucre liquide contenue dans la canne.


On considère qu’une tonne de canne produit environ 300 kg de bagasse qui a une valeur calorifique de 7 900 kJ/kg ce qui est certes inférieur à celle du bois sec (16 000 kJ/kg ) dont le rythme de production est cependant plus lent. La bagasse est une bioénergie utilisée dans les usines de production de rhum ou de sucre.


Les cannes sont d’abord déchiquetées mécaniquement pour faciliter le broyage.

Elles sont ensuite broyées dans des moulins pour en extraire le jus (appelé « vésou » à ce stade de la transformation). Le vésou, qui contient un grand nombre d’impuretés, est clarifié par tamisage, par chauffage et par ajout de chaux (chaulage). Enfin, le jus clair qui en résulte est chauffé à différentes température : l’eau étant éliminée sous forme de vapeur, on obtient ainsi le sirop de canne


Le sirop vierge est cristallisé dans des appareils à cuire ou cristalliseur; Dans ses grosses cuves portées à ébulition, on procède à une concentration du sirop jusqu’à saturation et on amorce la cristallisation par introduction de petite quantité de sucre finement broyé dans de l’alcool.


Le point essentiel qui sécurise la totalité de la production et de l’usine. Une vrai tour de commande et d’aiguillage.


EXTRACTION ET RAFFINAGE DU SUCRE DE CANNE

Une étape essentielle: La masse-cuite est malaxée et turbinée dans une centrifugeuse afin de séparer les cristaux de
sucre et le sirop épuisé. On obtient le sucre de premier jet. Le sirop épuisé est malaxé et turbiné
à nouveau pour obtenir le sucre de deuxième jet. Le sirop est encore malaxé et turbiné une
deuxième fois pour l’obtention du sucre de troisième jet et de la mélasse.



Chouette, le volcan à décider de faire des siennes pendant nos vacances, une aubaine. Il est hors de question de louper le spectacle, nous sommes à une centaines de kilomètres, mais que cela ne tienne, en route pour le volcan…

Tardivement nous retournons sur le  Piton de la Fournaise

 

 

 

 

 

 

 

 

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