-4- Le trou du souffleur
Le Souffleur est une curiosité naturelle située sur le littoral de la commune de Saint-Leu.
Sous les coups répétés de la houle, un violent jet d’embruns monte dans les airs jusqu’à plusieurs mètres.
Une particularité du littoral magmatique est à l’origine de ce phénomène. En effet, il forme à cet endroit une grotte sous-marine terminée par une petite ouverture. L’eau qui s’engouffre dans la cavité met sous pression l’air présent dans celle-ci qui s’échappe par l’ouverture finale, emportant avec lui une multitude de gouttes d’eau.
Devant nous il y en a un énorme, filmons cela sera plus magnifique . Il existe d’autres formations de ce type ailleurs dans le monde, que l’on peut aussi appeler « souffleurs » par extension, ou « trompettes à marée » comme en Polynésie française.
-5- La vanilleraie
Située au cœur d’un authentique domaine créole, le Domaine du Grand Hazier à Sainte-Suzanne est le fruit de la rencontre entre des producteurs de vanille passionnés par leur métier et les propriétaires du domaine.
La production de la vanille est laborieuse. En effet, il faut patienter 3 ans pour que le vanillier produise ses premières fleurs, puis 9 mois de plus pour la première récolte et encore 6 mois pour la transformation.
Suivons pas à pas le processus jusqu’à la dégustation .
Etape -1- La pollinisation On sait qu’au Mexique, le pays d’où vient la vanille, la gousse de vanille pousse naturellement grâce à une abeille endémique appelé la Mélipone qui est la seule abeille au monde à savoir polliniser la vanille. A l’inverse, d’abord sur l’île de la Réunion puis petit à petit dans d’autres pays comme l’île de Madagascar, sans la présence de la Mélipone, le processus de fécondation se fait à la main et fleur par fleur.Étape -2- La récolte
Il ne faut pas récolter la vanille trop tôt car elle n’est pas encore à maturité et sera donc de mauvaise qualité et ne faut pas la récolter trop tard car les gousses de vanille risquent de se fendre et laisser s’échapper toute les graines qu’elle contient.
A la récolte, la gousse vanille est encore verte et ne dégage pas d’arôme. Il s’en découle alors tout un processus de préparation pour que celle-ci devienne noir et développe tous ses arômes.
Etape 3 : L’échaudage et l’étuvage
Ce procédé de préparation ou de transformation de la vanille à été mise au point sur l’île de la Réunion. Il consiste à remplir des paniers d’osiers avec des gousses de vanille vertes fraîchement récoltées (25-30 kilos par panier) et les faire bouillir dans une eau à 65°C pendant 3 minutes. On ne perds pas de temps, la vanille ne doit pas refroidir! Juste après l’échafaudage il faut se dépêcher de placer les gousses de vanilles encore très chaude dans des caissons en bois doublé d’une couverture à l’intérieur pour faire en sorte que la vanille reste chaude le plus longtemps possible, c’est la phase d’étuvage .
Etape 4 : Le séchage
Le séchage de la vanille se déroule en 2 étapes : le séchage au soleil et le séchage à l’ombre.
Etape 5 : L’affinage
Cette dernière étape aussi appelée : “la mise en malle”, consiste à disposer les gousses de vanille dans une malle en bois recouvert de l’intérieur de papier sulfurisé ou mieux encore : de papier paraffiné.
Ces papiers ont pour effet de les protéger de l’air extérieur et ainsi éviter de les voir moisir. Tout au long de ce processus qui dure environ 8 mois, les gousses sont également régulièrement trier.
Juste avant l’échaudage et lorsque la vanille est encore verte, on fait déjà un premier tri. On tri les gousses selon la longueur, selon la maturité et selon qu’elles soient fendues ou non
Et voilà , la vanille est prête pour venir sublimer vos gâteaux et autres rhums arrangés .
Si vous désirez connaitre l’inventeur du processus de fécondation manuelle, je vous conseille de lire cet article très enrichissant. https://reunionweb.org/decouverte/personnages/edmond-albius
Un petit moment de détente avant de continuer l’exploration de l’ile